Dès le début de cette année, Orange nous avait annoncé qu’elle se lancerait dans la banque en ligne. Désormais, on en sait beaucoup plus sur cette dernière. En effet, elle s’appellera Orange Bank et sera optimisée pour une utilisation sur mobile. Par cette stratégie, Orange veut s’attaquer aux banques digitales (légèrement différentes des banques en ligne) pour rapidement conquérir des parts de marché.
Un partenariat conclut avec Groupama Banque
Il y a quelques mois, Orange a acquis 65% du capital de Groupama Banque, prise de participation validée par les autorités de la concurrence. Dès 2017, cette nouvelle collaboration donnera donc naissance à Orange Bank, banque digitale du géant des télécoms. Les services classiques y seront bien entendu proposés (compte courant, crédit, épargne, paiement et assurance). Tous ces services sont déjà présents chez les différents concurrents en place sur le marché, dont vous pourrez découvrir de nombreux comparatifs sur internet. Dans son communiqué, Groupama a mis en avant le fait que son nouveau partenaire allait proposer quelque chose de « disruptif ». Nous nous impatientons de savoir de quoi il s’agit.
Un focus accès sur les mobiles
D’après nos sources, Orange vise vraiment à développer une offre parfaitement adaptée pour une utilisation sur mobile. A l’heure actuelle, nous ne savons pas encore si Orange envisage, ou non, de proposer tout de même une interface web afin de toucher un plus large public. C’est le choix stratégique pris par la BNP Paribas avec son offre mobile Hello Bank!. L’objectif d’Orange Bank est très optimiste. En effet, c’est pas moins de 2 millions de clients que la marque Orange souhaite conquérir d’ici 2020 sur son application mobile. C’est autant que ses concurrents ING Direct, Boursorama, qui, quant à eux, sont présents sur le marché depuis un bon moment et disposent déjà d’un million de clients (ou presque, pour Boursorama Banque). Les ambitions d’Orange Bank ne s’arrêtent pas là puisque Stéphane Richard, son PDG a annoncé vouloir s’attaquer à l’Espagne et la Belgique par la suite. En effet, Orange dispose déjà d’une bonne reconnaissance internationale dans le paiement puisqu’il dispose d’un moyen de paiement mobile sans contact, Orange Cash qui crée pas moins de 400 millions de dollars de flux par mois.
Maintenant, il ne nous reste plus qu’à attendre 2017 pour voir comment toutes ces belles paroles seront mises en application.
Bien entendu, PayPal vous dit forcément quelque chose aujourd’hui. En effet, c’est certainement la plateforme de paiement en ligne la plus connue au monde, mais il existe tout de même un équivalent français depuis 2015. L’objectif de ce dernier est de permettre aux français de réaliser des transactions en ligne entièrement sécurisées. En étant client chez Hello Bank, vous pourrez ainsi utiliser Paylib pour réaliser tous vos paiements. Nous allons vous expliquer ci dessous comment faire.
Paylib est le fruit d’une collaboration entre plusieurs banques
Paylib, le service français de paiement en ligne a été créé afin de satisfaire les attentes de la Société Générale, la Banque Postale et BNP Paribas. Son but initial était de devenir LA référence pour les transactions sécurisées sur internet, mais celui ci n’a jamais vraiment abouti… Malgré tout, certains commerçant sur internet, comme certaines banques, acceptent d’utiliser Paylib afin de faire plaisir à leurs utilisateurs. C’est le cas de Hello Bank!, filiale de la BNP Paribas, qui propose ce service à ses souscripteurs.
Le principe de fonctionnement de l’application est très simple. En effet, au lieu de passer par un virement bancaire classique et rentrer les coordonnées bancaires, RIB, IBAN… il vous suffit de rentrer votre identifiant Paylib et celui de votre destinataire pour rapidement réaliser votre transaction. On retrouve déjà des applications ayant des caractéristiques très proches, et qui connaissent un réel succès, comme Pumpkin ou Lydia.
Paylib et PayPal en concurrence
Afin d’utiliser l’application, vous devrez dans un premier temps installer l’application gratuite « Mon Portefeuille ». Le client Hello Bank! devra par la suite entre son numéro de client et son mot de passe associés à son compte bancaire. Une fois ces 2 étapes remplies, il sera demandé au client de choisir un mot de passe à 6 chiffres qui lui sera en suite requis pour effectuer les transactions sur les différents sites acceptant Paylib comme moyen de paiement. Au grand dam des utilisateurs, il y a, à l’heure actuelle, encore très peu de sites internet qui utilisent ce moyen de paiement. Chaque transaction est toujours confirmée par un SMS que vous recevrez sur votre mobile une fois le transfert effectué.
Bien que Paylib ne soit pas forcément la méthode la plus pratique pour réaliser des paiements sur internet, elle offre, malgré tout, aux utilisateurs ne souhaitant pas diffuser leurs coordonnées bancaires sur une multitude de sites, une réelle alternative. Pour rassurer ces personnes, sachez que quasiment toutes les offres des banques proposent désormais des assurances comprises avec la carte qui couvrent tout montant frauduleux. De fait, vous serez remboursés si jamais des prélèvements – paiements non autorisés sont réalisés avec vos coordonnées bancaires. C’est vrai qu’aujourd’hui, il y a de quoi s’inquiéter quand on sait que tous les ans, 1 carte sur 100 est victime de fraude…Mais ne vous inquiétez pas trop quand même, votre banque vous remboursera sans discuter suite à une procédure qui peut durer entre 2 jours et 2 mois selon la complexité du dossier et votre établissement bancaire.
Le constat est assez alarmant… Sur les 6 dernières années, 4,5 milliards d’euros auraient été perdus sur les marchés financiers par les français, d’après les données fournies par Le Parisien. Ce chiffre est bien largement supérieur aux 175 millions d’euros de perte sur les 4 dernières années annoncés par l’autorité des marchés financiers (AMF).
La cause de ces importantes pertes ?
Il s’agirait des plateformes de trading en ligne qui sont de plus en plus fréquentes sur internet et attirent les internautes grâce à des promesses de gains faciles et rapides. Pour les attirer, ces sites frauduleux utilisent des publicités totalement mensongères dans lesquelles ont voit souvent les témoignages d’individus racontant comment ils ont gagné 1.000 euros en 5 minutes, comment ils se sont acheté leur nouvelle voiture de sport,…Très souvent, les acteurs engagés parlent un français parfait et savent être relativement convaincants. Grâce à tous ces slogans, les malfrats parviennent à attirer plus d’un particulier, malgré la crédibilité très faible que transmettent les différentes vidéos.
La somme est en réalité bien supérieure
Le parquet de Paris a, en collaboration avec l’AMF, l’ACPR Banque de France et la Répression des fraudes publié, en avril dernier, que le montant de ces arnaques dépasserait celui des fraudes liées à la TVA sur les quotas de carbone. Les 4,5 milliards d’euros concernés ne seraient que liées aux plateformes illégales. A cela il faut en réalité ajouter les centaines de millions d’euros perdus sur les plateformes légales.
Un nombre en constante augmentation
Malheureusement pour les autorités de régulation, le nombre de sites illégaux ne cesse d’augmenter. En effet, alors qu’il n’était que de 4 en 2010 sur le forex, il y en aurait désormais plus de 360, et ce chiffre ne cesse de croître… En effet, les personnes derrière ces sites parviennent, grâce aux clients un peu trop naïfs, à réaliser de véritables plus values, qui elles, ne sont pas fictives.
Pour être sur de ne pas vous faire avoir, ne vous tournez que vers des intermédiaires qui sont sérieux. Afin de les reconnaître, il suffit de voir si ils sont, ou non, régulés par l’AMF en France. De nombreuses banques en ligne proposent ainsi des solutions pour boursicoter en toute sécurité (bien sûr, les aléas des marchés peuvent toujours constituer un risque, mais légal) sur les marchés financiers. En effet, sur les plateformes des banques en ligne, les produits trop complexes et risqués sont par défauts exclus.
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Vous avez peut être peur d’ouvrir un compte dans une banque en ligne parce que vous pensez ne pas pouvoir déposer vos chèques et espèces ? Ne vous inquiétez pas, les banques ont pensé à tout. En effet, chaque établissement dématérialisé a bien pensé à cet éventuel problème et a trouvé une solution. Monabanq propose par exemple à ses clients de déposer leurs chèques et espèces directement dans les distributeurs automatiques du CIC dans l’Hexagone.
Conservez vos bonnes habitudes
Et oui ! Ce n’est pas parce que vous n’êtes plus dans une banque disposant de guichets que vous devez changer votre comportement. En effet, vous pourrez continuer à déposer vos chèques et espèces comme vous le faisiez avant, rien ne change. La banque en ligne du Crédit Mutuel CIC, Monabanq, vous permet d’utiliser les 2.000 distributeurs automatiques situés partout en France pour effectuer vos dépôts. Et ce, entièrement gratuitement, bien entendu. Dans l’autre sens, cela marche évidemment aussi : vous pourrez utiliser votre carte Monabanq pour effectuer des retraits, gratuitement, dans tous les distributeurs (peu importe la banque) en France et en zone Euro.
Une démarche rapide
Pas besoin d’utiliser le courrier, démarche lente et bien trop ancienne…Vous pouvez tout simplement remplir une enveloppe que vous déposerez en suite dans l’un des 2.000 distributeurs CIC en France. Une fois fait, vous recevrez une confirmation comme quoi votre dépôt a bien été effectué et aurez la possibilité de consulter cet argent dès le lendemain sur votre compte bancaire.
Pourquoi les distributeurs CIC ?
La réponse est simple. En effet, Monabanq est une filiale du groupe Crédit Mutuel qui a lui même racheté en 1998 le CIC. En d’autres termes, Monabanq, le CIC et le Crédit Mutuel, c’est la même famille. Par conséquent, ils ont tout intérêt à se rendre service. Bien entendu, chaque établissement a ses particularités, mais ils ont tous un point en commun : être ouvert à une clientèle très large. Cela se traduit, pour Monabanq, par l’absence de revenu minimal exigé pour l’ouverture d’un compte bancaire chez elle. En comparaison, tous ses concurrents exigent au minimum 1.000 euros (Boursorama Banque) ou 1.200 euros (ING Direct) voire même 1.600 euros (BforBank).
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Depuis plusieurs années, de plus en plus d’enseignes acceptent le paiement sans contact. C’est pratique, rapide, facile, enfin bref, cette nouvelle méthode de paiement a tout pour plaire et a facilement séduit une partie de la population. Le petit logo (en forme de signal WIFI) sur votre carte bancaire, que vous connaissez très certainement, vous indique que votre carte peut réaliser ce type de paiements, toujours limités à 20 euros (pour le moment).
Cependant, le paiement sans contact ne connaît tout de même pas encore le succès qu’il pourrait, et devrait, connaître en France. En effet, bien que beaucoup d’enseignes soient équipées, il reste une grande majorité qui n’a pas encore franchi le pas et les utilisateurs ont parfois peur qu’il y ait trop de failles au niveau de la sécurité d’un tel paiement. L’ensemble des banques en ligne propose une carte bancaire avec option sans contact. Aujourd’hui, aucune d’entre elle (sauf ING Direct) ne vous proposera une carte sans puce NFC.
La flexibilité n’est pas partout pareil
La carte bancaire équipée de la puce NFC est gratuite chez Fortuneo, BforBank et Boursorama. Ces dernières permettent ainsi à leurs clients d’utiliser le nouveau système. Attention cependant, il vous faudra activer l’option pour profiter de cette fonctionnalité. Pour ce faire, rendez vous sur votre espace personnel, dans la section « gestion de la carte bancaire ». Ainsi, c’est le client qui décide, si, oui ou non, il souhaite que sa carte puisse réaliser des paiements sans contact. Par conséquence, la sécurité est renforcée pour les individus inquiets. Afin de finaliser l’activation du mode sans contact, vous devrez, chez les 3 banques, réaliser un retrait dans un DAB.
Chez Monabanq, filiale en ligne du Crédit Mutuel CIC, votre option sera par défaut activée. De fait, si vous souhaitez désactiver l’option, il faudra réaliser les démarches nécessaires auprès de votre banque. Bien qu’il soit plus difficile à désactiver que chez les 3 banques précédemment citées, qui l’ont, par défaut désactivé, vous pourrez contacter le service client qui s’en chargera pour vous. Il vous suffira en suite d’attendre 1 jour pour que la désactivation de la puisse NFC soit prise en compte.
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Chez Hello Bank : c’est puce NFC active, ou rien !
La flexibilité, sur ce niveau, n’est pas vraiment au rendez vous chez Hello Bank!. En effet, chez cette dernière, la carte bancaire avec puce NFC est imposée, que ce soit une Visa Classic ou une Visa Premier. Seule option proposée par la filiale de BNP Paribas : l’envoi d’un étui qui permet de brouiller le signal transmis par la puce. Bien évidemment, bien qu’elle soit équipée d’une puce NFC, vous pourrez toujours réaliser vos paiements classiques sans aucun problème.
ING Direct est la seule banque en ligne a ne pas encore proposer le paiement sans contact avec ses cartes. Cependant, cela devrait évoluer d’ici la fin de l’année. Vous avez donc encore environ 2 mois, si vous détestez les cartes sans contact, pour aller profiter de ce type de carte chez ING Direct.
Il ne fait pas bon travailler dans une agence LCL aujourd’hui. En effet, d’ici 2020, ce sont pas moins de 250 agences physiques du groupe LCL qui mettront la clef sous la porte. Ce chiffre représente tout de même 13% du total de son réseau en France. D’après un communiqué de Force Ouvrière, principal syndicat en France, le nombre de licenciements est loin d’être négligeable. Et pour cause, 350 à 400 personnes se retrouveront sans emploi…
La difficile bataille des banques traditionnelles face aux banques en ligne
Face à une concurrence toujours plus féroce et à la digitalisation rampante des services bancaires, les banques traditionnelles peinent à garder la tête hors de l’eau. C’est dans ce contexte que le directeur des RH du groupe a annoncé ce plan de restructuration à Force Ouvrière. Sans grande surprise, ce dernier a très vivement critiqué cette décision. Quelles sont les agences concernées par cette décision ? Il s’agit essentiellement d’agences de taille très restreintes (inférieur à 3 salariés). D’après les dires du DRH, ils se seraient arrangés pour que aucun licenciement ne soit à effectuer. En effet, il ne s’agirait soi disant que de départs à la retraite. Parallèlement à cela, la filiale du Crédit Agricole garde son objectif d’engager 1.000 nouvelles personnes en CDI d’ici 2018. Trouvez l’erreur…
LCL n’est pas la première …
Cette décision prise par la banque LCL n’est pas isolée. En effet, elle intervient peu de temps après celle de la Société Générale de se séparer de 550 de ses employés dans son département back officie d’ici 2020. la Société Générale avait déjà annoncé, en décembre 2015, qu’elle allait devoir se séparer de 2.000 personnes travaillant dans ses agences traditionnelles…et ce, avant 2020. D’après les chiffres présentés par Bloomberg, depuis 2008 (et la crise des subprimes), le nombre d’emplois en finance aurait diminué de 600.000.
Ce n’est pas un hasard si Boursorama Banque est l’établissement bancaire en ligne connaissant à l’heure actuelle la plus forte croissance en terme de nombre de clients. En effet, la banque de ligne propose des prix extrêmement compétitifs. C’est de fait sans grande surprise qu’elle remporte, pour la 8ième année, le prix de « banque la moins chère en France ». Elle parvient à être encore moins chère que ses concurrentes qui ont pourtant des frais de tenue de compte très proches de 0. Inutile de souligner que les clients sont satisfaits de la banque.
8 années d’affilée….
L’étude du Monde et Choisir Ma Banque offre donc une nouvelle fois la médaille d’or à Boursorama Banque, pour la 8ème année consécutive dans la catégorie « banque la moins chère ». Cette régularité dans le classement peut sembler surprenante dans la mesure en toutes les banques en ligne axent leur promotion sur le fait d’être « gratuites ». En réalité, la gratuité se limite à une utilisation tout à fait standard des services proposés. Dès lors que vous voudrez faire appel à des service un peu plus inhabituels, ces derniers vous seront facturés. Dans tous les cas, ces services (facturés) seront toujours beaucoup plus abordables que dans une banque physique traditionnelle.
Economisez jusqu’à 188 euros par rapport à une banque traditionnelle
Selon la même étude, être client chez Boursorama Banque, c’est économiser 188 euros par an par rapport à ce que vous auriez payé pour les mêmes prestations chez une banque physique traditionnelle. Afin de réaliser ce classement, Choisir Ma Banque et Le monde ont pris notamment en compte les profils « Actifs de moins de 25 ans », « Cadres », « Cadre supérieur » et « Employés ». Dans la dernière catégorie, Boursorama se retrouve sur la même marche qu’une de ses concurrentes. On peut tout à fait être impressionnés par la régularité de Boursorama Banque dans ce classement, puisqu’elle est parvenue à le remporter 8 années d’affilée. Cependant, il faut tout de même prendre en compte le fait qu’il y a 8 ans, plusieurs établissements bancaires dématérialisés n’existaient pas encore. C’est le cas par exemple de Hello Bank!, filiale de la BNP Paribas qui fut lancée en 2013.
Beaucoup de français sont ainsi séduits de nos jours par Boursorama Banque qui bénéficie d’une qualité primordiale à leurs yeux : c’est la moins chère. En plus de cela, Boursorama jouit d’une belle reconnaissance puisqu’elle est présente depuis 1995 (c’est d’ailleurs la banque en ligne la plus vieille). En plus de cela, elle sait offrir à ses clients un sérieux et une qualité de prestations rarement égalés. Ce n’est pas un hasard si l’établissement dématérialisé de la Société Générale comptabilise déjà un total de plus de 900.000 clients et devrait atteindre le million très rapidement. Cela la place pas loin derrière ING Direct, leader sur le marché avec légèrement plus de 1 million de souscripteurs.
Vous pouvez consulter un comparatif de banque en ligne ici.
Visiter Boursorama
C’est bien connu, Boursorama, banque la moins chère du marché depuis 8 ans, repose en grande partie sur l’automatisation de ses services bancaires pour proposer des prix défiants toute concurrence. Les banques tarifent cependant les opérations réalisés par voie orale sur le téléphone qui pourraient être réalisées gratuitement depuis la plateforme internet.
Une recherche constante de réduction des coûts
Comme pour toute compagnie bancaire, la masse salariale représente l’un des principaux coûts. Et cela est également le cas pour les établissements en ligne qui visent à rationaliser au maximum ce secteur afin de pouvoir proposer un ensemble, toujours plus large, de services gratuits à leurs clients. C’est pourquoi Boursorama a pris la décision de (parfois) facturer à ses clients les opérations réalisées via le support téléphonique quand celles ci peuvent être faites rapidement et gratuitement sur le web par le client lui même. Il leur suffit en effet de se connecter à leur espace personnel et de suivre les indications.
Boursorama Banque facturait ainsi 3 euros jusqu’à début septembre pour une opération faite par téléphone si celle ci était réalisable sur le web. On peut prendre l’exemple de l’émission de virement ou la commande de chéquier pour n’en citer que deux. Depuis deux mois, l’établissement a monté ce montant à 5 euros afin de dissuader encore davantage les utilisateurs de se précipiter sur leur téléphone sans même regarder, et voir, qu’ils peuvent réaliser l’opération eux mêmes. Les clients ont également la possibilité de se servir de l’application mobile pour réaliser ces opérations de manière très simple et intuitive. On notera également que les clients peuvent bénéficier du parrainage Boursorama pour obtenir jusqu’à 150 euros de prime de bienvenue.
La facturation des appels, un choix spécifique à chaque banque
Boursorama suit ainsi, avec cette décision, celle prise par le leader du marché, ING Direct (déjà plus de 1 millions de clients conquis) qui pratique depuis plusieurs années cette tarification de 5 euros par opération réalisée par téléphone. A l’inverse, d’autres banques en ligne continuent à garder ce service gratuit et continuent à assumer les coûts de personnel liés. On peut ainsi citer BforBank qui ne vous facturera aucun frais pour les opérations réalisées via la plateforme téléphonique. Sa médaille d’or, lors des trois dernières années (2014,2015,2016) en tant que « meilleur service client de l’année » des banques en ligne ne sort de fait pas de nulle part…
De même, Monabanq, filiale du Crédit Mutuel CIC ne facture aucun frais pour ce type d’opération. Cependant, les frais de gestion annuels s’élèvent à 24 euros par an… Malgré tout, elle reste certainement la banque en ligne la plus accessible du marché grâce à l’absence totale de revenu minimal exigé pour ouvrir un compte chez elle.
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