La plateforme de crowdfunding, Lendix, s’attaque à l’Espagne
Suite à sa levée de fonds de 12 millions d’euros en mai 2016, Lendix, la plateforme de financement participatif a été claire dans ses objectifs : s’attaquer au marché européen. Et ce n’était pas des paroles en l’air. En effet, elle dispose désormais d’une licence du CNMV, le régulateur espagnol. Le leader du prêt aux PME en France va donc pouvoir s’attaquer à de nouveaux marchés très rapidement…
16,4 millions d’euros prêtés aux entreprises depuis janvier 2016
Entre janvier en août 2016, la plateforme française, dont le succès n’est plus à prouver, a réussi à lever la maudite somme de 16,4 millions d’euros de prêts pour les entreprises dans l’Hexagone. Cette somme a doublé en comparaison avec le second semestre 2015, où la somme prêtée aux PMEs se limitait à 8 millions d’euros. Bien que ces montants soient de plus en plus conséquents, ils sont encore bien loin d’inquiéter les banques en ligne (comme BforBank) et les autres institutions de prêts.
Des ambitions qui dépassent les frontières
Fort de son succès, Lendix ne compte pas se limiter à la France. Depuis maintenant plusieurs mois, la plateforme montre très clairement ses ambitions de s’étendre dans plusieurs pays européens. Récemment, c’est une nouvelle licence, obtenue par le régulateur des marchés financiers espagnols (CNMV), qui va lui permettre de se déployer rapidement en Espagne. Ses objectifs en terme de recrutements, est d’atteindre les 6 employés en Espagne d’ici fin 2016, et de passer ce nombre à 16 d’ici fin 2017. Lendix a annoncé que le lancement de sa plateforme dans ce nouveau pays devrait avoir lieu avant les fêtes de fin d’année.
Son choix d’installation en Espagne dans un premier temps n’a pas été fait au hasard. En effet, la législation pour les fintech, et donc, entre autre, pour le financement participatif, dispose d’une bien meilleure structure que dans les autres pays européens. C’est donc une loi votée en mai 2015 qui a amené Lendix à viser l’Espagne en premier. En effet, cette dernière pose les bases pour le financement participatif et rend ainsi plus facile l’installation de sociétés de ce secteur, grâce à un cadre réglementaire clairement défini. Le marché visé par la start-up française en Espagne est celui des entreprises souhaitant lever entre 30.000 euros et 2 millions d’euros sur des périodes comprises en 18 et 60 mois.